mercredi 23 mars 2011

Episode 18 : Classes mystérieuses, classes dangereuses

L'action prend place en 1885 en France...la III République est alors en place depuis 15 ans et le monde ouvrier est en plein essor. L'ère industrielle connait alors une vague de meurtres, d'agressions et d'autres violences dans la capitale française où est créée une division Fringe pour mener l'enquête sur des morts inexpliquées...

Fabrique de textile St Antoine , Paris

La division Fringe,composé d'un groupe d'enquêteurs en tout genre en passant par un scientifique fou arrive sur les lieux d'un meurtre apparemment mystérieux pour l'époque. Nous sommes dans une grande fabrique de textile, une usine de briques rouges avec une grande cheminée. Le hangar principal à la charpente métallique abrite la scène de meurtre et une centaine de métier à tisser qui semblent être connectées au plafond et collées les unes aux autres. On découvre le corps d'un jeune homme de 20 ans en plein milieu d'une flaque de sang qui s'étale sur les côtés comme une éclaboussure. Le corps a été semble t'il découpé voire lacéré en quatre endroits : deux entailles sur le bras droit , une autre plus grosse sur le torse et une dernière sur l' épaule. Le verdict du Walter Bishop du XIXème siècle tombe : La victime a probablement était agressé par une lame ou quelque chose de ce genre, voir des griffes ce n'est pas impossible, quelque chose de tranchant,c'était rapide vu les éclats de sangs.
On apprend que le meurtre a eu lieu en pleine nuit,et que personne ne pouvait donc se trouver sur les lieux.Broyles demande à ses agents Peter et Olivia d'aller questionner les ouvriers alors que Walter mène l'enquête sur la mort mystérieuse de ce jeune homme...


Fabrique St Antoine, bureau du chef de fabrique
Peter et Olivia décide d'interroger le patron de la fabrique:
-Comment expliquez-vous qu'un jeune homme se trouvait dans les locaux en pleine nuit ? Demanda Olivia
-Depuis quelques temps nous remplaçons nos machines traditionnelles par des métiers à tisser plus modernes comme vous pouvez le voir avec les courroies qui descendent du plafond...nous licencions quelques ouvriers alors ceux qui veulent rester...doivent faire leurs preuves...enfin quand ils sont pas en grève ! L'usine est en difficulté, le moindre incident nous est fatal. Pas de pitié.
De son côté Walter apprends en interrogeant les ouvriers que quelqu'un a été vu sortir de l'usine dans la nuit. Mais il faisait sombre,impossible de reconnaître qui...On leur apprends que la victime s'appelait Jules Uberkampf et qu'il y avait eu une altercation avec un certain Jules Ferne la veille au soir...( de toute façon tout le monde s'appelle Jules au XIX ! )Tout le monde semble penser que c'est lui le tueur à cause de ses accès de violence et son goût prononcé pour les débits de boisson.Mais Uberkampf avait plusieurs ennemis comme son patron lui même ou le fils de Ferne,l'un hostile au progrès, l'autre partisan...


Walter et Broyles ne semblent pas d'accord sur le fait de bouger le corps. Le premier le veut dans son labo, le second veut attendre une équipe de médecins. Broyles l'emporte. On commence à interroger Ferne , père et fils et le patron de l'usine.
On apprend de Ferne père que le soir du meurtre, ce dernier avait bu nombre de litres d'absinthe dans un bar, rue de la Goutte d'Or. Ivre, il avait dit à toute sa bande qu'il serait prêt à tuer pour garder sa place à la fabrique. L'homme ivre se dirigeait vers l'usine en question. Un témoin affirme même l'avoir vu sortir de l'usine dans la nuit...
Ferne fils, lui, s'était vu recevoir un avertissement par le patron pour mise en danger d'autrui, notamment de la victime même... énerve, Ferne avait juré de se venger. Plusieurs fois, celui-ci avait manqué à l'entretien de la machine attribuée à la victime... le patron quant à lui était exaspéré de voir notre victime en présence perpétuelle dans l'usine...depuis 1884, rien ne pouvait être refusé aux ouvriers...
A l'usine, Astrid remarque quelques chose...une emprunte de sang sur le sol... " Wall-e ! venez-voir ! une emprunte, prenons une étoffe de tissu pour en faire une copie.. " Ainsi l'agent Farnasworth récupéra l'emprunte ensanglantée... c'était une trace de pas...

Broyles a le retour de son équipe qui vient de fouiller la fabrique. Aucune lame n'est retrouvée qui aurait pu servir au meurtre du jeune homme... la fouille des poubelles était rendu impossible... le service des éboueurs venait probablement de vider les dernières preuves...
Walter analyse l'emprunte de pas... c'est une taille d'homme, une grand taille. Et surprise... les empruntes correspondent étrangement avec une chaussures d'un  des suspects... Ferne père !
Le suspect est alors interrogé.
Dans la salle d'interrogatoire avec Broyles, Olivia et Ferne père, la tension monte... le suspect finit par craquer.
- C'est bon j'avoue ! C'est moi ! Je l'ai tué ! J'étais ivre, je suis arrivé à l'usine et j'ai pas supporté de voir sa gueule de bleu bosser encore et nous la mettre à l'envers à s'enrichir sur nous. Je l'ai tué... coups de couteaux ! J'ai balancé les armes dans la Seine ! Arrêtez-moi ! 
L'affaire est sur le point d'être classée quand Olivia fait remarquer la chose suivante : " Étrange qu'un homme de 20 ans n'ait pu échapper à un homme de 40 ans, ivre, surtout dans une usine silencieuse, la nuit... son témoignage ne sonne pas très vrai... "

Broyles accorde quelques heures en plus à Olivia pour vérifier la véracité du témoignage de Ferne.  Elle arrive au laboratoire de Walter qui lui explique qu'aucune trace de lutte n'a été retrouvée sur le corps et aux alentours. Les petites entailles sur le corps de la victime sont nettes et précise, c'était très rapide, et ça n'a surement pas été fait par une lame ordinaire...De plus, des traces de graisse sont retrouvées sur la blouse du jeune garçon, Éparpillées, certaines suivent de très près les entailles faites dans la peau.
Astrid continu l'enquête sur les ouvriers. Le témoin , un voisin du nom d'Emile Zacbal, aurait vu Ferne père sortir de l'usine, la nuit du meurtre, seul, un sac à la main, le jetant dans les poubelles... vidées au petit matin...
Walter et Astrid se rendent encore une fois au hangar où a eu lieu la scène du crime... Walter se penche au sol au niveau de la flaque de sang et s'exprime : " De la graisse... elle empêche le sang de s'évaporer ou de s'infiltrer par le sol... Astrid vous êtes un génie... je viens de comprendre... rassemblez tout le monde !


DENOUEMENT
Fabrique St Antoine
Walter et la Division Fringe arrivent sur les lieux. Comme le scientifique l'a ordonné, les principaux suspects sont là.
" Messieurs, si je vous ai réunis c'est parce que je sais ce qui s'est passé... mais avant j'ai besoin d'informations..." Walter se dirige vers le métier à tisser le plus proche de la scène du meurtre. A chaque fois, il regarde les courroies des machines... " Bien ! Voyez-vous, comme nous l'avons vu avant, ces machines fonctionnent par un système à la vapeur qui entraine ces courroies de caoutchouc à une grande vitesse, graissée, et qui font fonctionner les métiers. Les machine sont arrêtées à 20h... et le meurtre a eu lieu après. Et une de ces machines à une courroie toute neuve... la machine d'Uberkampf justement. Et la courroie ne présente aucune tache de graisse, comme neuve donc. Bien, maintenant, regardons les blessures de la victime... nette, précise, linéaire, deux sur le bras, une sur le torse, et une autre sur l'épaule... chacune des blessures dans la continuité de la précédente...ce n'est donc pas 4 blessures, différentes, mais une seule... elles s'alignent presque comme une ligne droite... et ce n'est pas une lame... mais une courroie... ce n'est pas un meurtre, mais un accident industriel..."
Ferne s'explique alors :
- Vous avez raison... le soir même, au moment où tout le monde est parti, Uberkampf est resté... il ya eu une altercation entre lui et mon fils qui n'entretenait plus sa machine... quand je suis revenu à l'atelier pour parler à la victime, je l'ai trouvé mort, fouetté par une courroie qui avait rompue... ça l'a tué sur le coup par la vitesse et le non-entretient du métier...  j'ai trouvé le corps sur le sol, l'accident industriel aurait fermé l'usine... j'ai donc changé la courroie et j'ai effacé les traces de sang, je suis parti, j'ai tout jeté dans les poubelles avant le passage des éboueurs...je me suis dénoncé en faisant passer ça pour un meurtre afin que tout le monde garde son travail et éviter une autre crise... le monde industriel ne connait que ça...

Walter ouvre les yeux d'un seul coup... il se réveille, assis dans son fauteuil, à New York, chez lui, en 2011. Sur le côté, une table de chevet, un cendrier, un mégot, quelques feuilles d'une substance particulière...



Notes sur l'épisode :
- Les glyphes formaient le mot BELT, courroie en anglais.
- L'observateur est caché dans l'affiche.
- L'intrigue n'est donc qu'un pur de délire de Walter, qui a l'habitude des drogues hallucinatoires... le choix du lieu et de la période puisent des références dans la littérature française.


Auteur : Funradiz
Associé : Fringster 
Affiche : Fringster

1 commentaire:

  1. c un suicide ! et ferne se denonce a la place de la victime pr que l'usine ferme pas.
    l'observer est cacher dns l'affiche.

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